Afin de vous aider à suivre les conférences, j'ai créé un blog accessible à tous sur internet et dont voici l'adresse
http://statuesdeparis.blogspot.fr/
Je me présente : Christel Sniter, je suis titulaire d'un doctorat de sciences politiques, de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, sur les statues de femmes célèbres érigées à Paris de 1870 à 2004, qui a été publié récemment.
P R O G R A M M E
1ère-2ème séance : Présentation du programme et de l’histoire de Paris de l’antiquité à nos jours
3e séance : Géographie de Paris et introduction à la statuomanie qui honore des personnages célèbres
4e séance : Jeanne d’Arc, sa vie et ses statues parisiennes
5e séance : Les fêtes de Jeanne d’Arc à Paris
6e séance : Les statues des rois et reines de France : Henri IV au Pont-Neuf, Louis XIII place des Vosges, Louis XIV place des Victoires et la corbeille des reines de France au Luxembourg
7e séance : Les grandes figures des Lumières : philosophes et religion (quartier Saint- Germain, Montmartre, Maubert-Mutualité). La destruction de certaines statues sous Vichy et leur reconstruction
8e séance : Les artistes, les hommes de lettres, les femmes de lettres
9e séance : Les militaires de la 1ère Guerre mondiale ; la résistance
10e séance : Séance de révision
11e séance : Contrôle continu
Séance 1
Introduction
à l'histoire de Paris de l'Antiquité à nos jours
Le blason, symbole de la Ville de Paris
La devise de la ville de Paris :
« Fluctuat nec mergitur », ce qui signifie « Il est battu par les flots mais ne sombre pas ».
La patronne de la ville est sainte Geneviève, qui aurait écarté Attila et les Huns de la ville au Ve siècle par ses prières. Sa châsse se trouve aujourd'hui à l'église Saint-Étienne-du-Mont.
Paris tire son nom du peuple gaulois
des Parisii. Paris est donc resté, eclipsant le nom de Lutèce, nom
donné par les romains à la cité antique.
I — Paris, Ville antique
1. Chronologie :
En -53 avant Jésus Christ, première mention de Lutèce et du peuple des Parisii par César.
A partir de 50 après Jésus Christ, construction du forum, des thermes du Collège de France et, sans doute, des «arènes».
2. Vue d'ensemble de la ville de Paris à l'époque du haut empire
3. Aperçu des principaux monuments encore visibles aujourd'hui pour certains : les thermes de Cluny, les arènes de Lutèce, le forum romain.
II — Paris au Moyen-Âge
Paris au Moyen-Age
A la fin du 12e siècle, Philippe Auguste crée des fontaines, fonde le marché des halles (à l'origine de la fonction commerciale encore actuelle du quartier) et fait paver les rues importantes. Pour protéger la ville, il fait édifier (1180-1213) un puissant rempart renforcé par la forteresse du Louvre (1204).
Pendant plus de sept siècles (jusque 1919), Paris est restée une ville fortifiée, ce qui explique sa forme circulaire (les boulevards concentriques ayant remplacé les murailles successives), la densité de l'occupation du sol, la rareté des espaces libres et des jardins.
Plan de Paris 1- Enceinte de Philippe Auguste 1180-1210 2- Enceinte de Charles V vers 1370 3 - Mur des fermiers généraux 1784-1791 4 - Enceinte fortifiée construite de 1841 à 1845 |
Paris à l'époque de Philippe Auguste
Muraille de Philippe Auguste Rive gauche |
Muraille de Philippe Auguste Rive droite |
Muraille de Philippe Auguste dans le Marais (lycée Charlemagne) |
La ville médiévale se divise alors, et c'est toujours vrai aujourd'hui, entre :
- la rive droite commerçante (avec le marché des Halles),
- la Cité siège du pouvoir politique et religieux avec le Palais de justice, la Sainte Chapelle (1246), Notre-Dame et l'hôpital de l'Hôtel-Dieu
- la rive gauche universitaire et intellectuelle, avec la Sorbonne.
Construite en 1407 au 51 rue de Montmorency (75003), l’Auberge Nicolas Flamel détient le record de la plus vieille maison de Paris. L’auberge est désormais un restaurant.
III — Paris à la Renaissance
1 — La fontaine des Innocents
Le Marché et la fontaine des Innocents Paris La fontaine des Innocents a été réalisée entre 1546 et 1549, en remplacement d’une fontaine remontant à l’époque de Philippe Auguste, par Jean Goujon, sur un dessin de Pierre Lescot, afin de célébrer l’entrée solennelle d’Henri II à Paris. |
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2 - Eglise Saint-Etienne du Mont et son jubé, de la dentelle en pierre
La châsse de Sainte Geneviève, patronne de Paris : Grand coffret en pierre, en bois ou en métal souvent richement travaillé et orné, qui renferme la dépouille ou les reliques d'un saint ou d'une sainte
Jubé de l'église Saint-Etienne-du-Mont (1530-1535) |
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dentelle:
IV — Paris à l'époque classique (17e-18e siècles)
Au début du 17e siècle, Henri IV poursuit le Louvre et le château des Tuileries commencé par Catherine de Médicis.
Le monarque achève l'Hôtel de Ville et le Pont-Neuf, fonde un nouveau type de places géométriques et homogènes avec la place Royale (aujourd'hui place des Vosges) et la place Dauphine.
Le monarque achève l'Hôtel de Ville et le Pont-Neuf, fonde un nouveau type de places géométriques et homogènes avec la place Royale (aujourd'hui place des Vosges) et la place Dauphine.
La place des Vosges
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La place Dauphine
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Louis XIV fait construire la colonnade du Louvre, l'Institut, les Invalides, la place Vendôme et bien sûr le château de Versailles.
1 - L'Institut
Fondé par un ecclésiastique, le collège des Quatre-Nations est au XVIIe siècle une institution d’avant-garde.
Au centre la chapelle du collège, qui devait accueillir le tombeau du Cardinal Mazarin.
A l'arrière, les cours avec les salles de classes et les logements.
Mazarin : Diplomate et homme politique, d'abord au service de la Papauté, puis des rois de France Louis XIII et Louis XIV. Il succéda à Richelieu en tant que principal ministre de 1643 à 1661.
A l'arrière, les cours avec les salles de classes et les logements.
Mazarin : Diplomate et homme politique, d'abord au service de la Papauté, puis des rois de France Louis XIII et Louis XIV. Il succéda à Richelieu en tant que principal ministre de 1643 à 1661.
La pureté de ses esquisses, le classicisme de ses formes, l’équilibre de ses proportions font de cet édifice l’un des plus beaux de Paris, joignant son reflet à celui du Louvre dans les flots de la Seine.
Ouvert en 1688, le collège ne semble pas avoir subi de transformations avant la Révolution. Il fonctionna près de 100 ans, accueillant des élèves illustres comme d’Alembert ou Lavoisier. En 1790, les établissements ecclésiastiques d’éducation furent supprimés et le collège fut transformé en prison, retenant David ou Guillotin, avant de servir de grenier à grains.
Il regroupe 5 académies prestigieuses encore actives aujourd'hui :
Il regroupe 5 académies prestigieuses encore actives aujourd'hui :
- Académie française fondée en 1635
- Académie des inscriptions et belles-lettres fondée en 1663
- Académie des sciences fondée en 1666
- Académie des sciences morales et politiques fondée en 1795
- Académie des Beaux-Arts fondée en 1816
2 — La place Vendôme
La place Vendôme, située dans le 1er arrondissement de Paris, se trouve au nord du jardin des Tuileries et à l'est de l'église de la Madeleine. Entre l'opéra et la prestigieuse rue du faubourg saint-honoré.
Typique de l'urbanisme classique français, c'est une des places de Paris les plus célèbres et considérée comme l'une des plus luxueuses du monde.
Son architecture est due à Jules Hardouin-Mansart qui conçut en 1699 un plan d'urbanisme strict auquel devaient se conformer les propriétaires des immeubles. En son centre, se trouve la colonne Vendôme.
Elle a été appelée place Vendôme dès le XVIIe siècle, du nom de l'Hôtel de Vendôme qui se trouvait là.
C'était plus anciennement la place Louis le Grand et, à l'origine, la place des Conquêtes.
On lui a donné le nom de place des Piques pendant la Révolution.
Elle fut nommée place Internationale en 1871, pendant la Commune de Paris, durant laquelle la colonne Vendôme fut détruite par les communards, qui en firent un symbole de la tyrannie et du militarisme de Napoléon (érigée par Napoléon pour commémorer le bataille d'Austerlitz).
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3 — Les Invalides
L’hôtel des Invalides est un monument parisien dont la construction fut ordonnée par Louis XIV en 1677, pour abriter les invalides de ses armées. Aujourd'hui, il accueille toujours des invalides, mais également plusieurs musées et le tombeau de Napoléon.
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4 — Louis XV aménage la place de la Concorde
C'est la plus grande place de Paris, la plus centrale et la plus prestigieuse. Entre les Champs-Elysées et les Tuileries, le Palais Bourbon et la Madeleine. Le nom aurait été choisi par le Directoire pour marquer la réconciliation des Français après les excès de la Terreur.
Lieu de l'exécution de Louis XVI
Sa dénomination a changé de nombreuses fois, traduisant l'instabilité des régimes politiques de la France depuis 1789.
Elle s'est appelée place Louis XV,
puis place de la Révolution après le 10 août 1792,
place de la Concorde sous le Directoire, le Consulat et l'Empire,
à nouveau place Louis XV puis place Louis XVI sous la Restauration,
place de la Charte en 1830,
pour reprendre enfin sous la Monarchie de Juillet le nom de place de la Concorde.
De même les monuments qui ont orné ou auraient dû orner son centre : statue équestre de Louis XV, statue de la Liberté, statue de Louis XVI, obélisque de Louqsor.
Elle s'est appelée place Louis XV,
puis place de la Révolution après le 10 août 1792,
place de la Concorde sous le Directoire, le Consulat et l'Empire,
à nouveau place Louis XV puis place Louis XVI sous la Restauration,
place de la Charte en 1830,
pour reprendre enfin sous la Monarchie de Juillet le nom de place de la Concorde.
De même les monuments qui ont orné ou auraient dû orner son centre : statue équestre de Louis XV, statue de la Liberté, statue de Louis XVI, obélisque de Louqsor.
En 1836 : érection de l'obélisque, travaux d'embellissement : les deux fontaines, les statues des huit principales villes de France, les lampadaires et les colonnes rostrales.
Les colonnes rostrales portent des proues de navire, qui évoquent également l'emblème de la Ville de Paris.
Les statues allégoriques de huit villes françaises dessinent le contour de l'octogone.
Celle évoquant Strasbourg est drapée de noir à partir de 1871, date de la perte de l'Alsace-Lorraine rattachée à l'Allemagne.
Signalons un dernier embellissement en 1998, à l'initiative de l'égyptologue Christiane Desroches Noblecourt, la mise en place du pyramidion doré de l'obélisque.
Les colonnes rostrales portent des proues de navire, qui évoquent également l'emblème de la Ville de Paris.
Les statues allégoriques de huit villes françaises dessinent le contour de l'octogone.
Celle évoquant Strasbourg est drapée de noir à partir de 1871, date de la perte de l'Alsace-Lorraine rattachée à l'Allemagne.
Signalons un dernier embellissement en 1998, à l'initiative de l'égyptologue Christiane Desroches Noblecourt, la mise en place du pyramidion doré de l'obélisque.
En 1831, le vice-roi d'Égypte, Méhémet Ali, offre à la France les deux obélisques qui marquent alors l'entrée du Temple de Louxor à Thèbes. Seul le premier d'entre eux sera transporté vers la France et arrivera à Paris le 21 décembre 1833. C'est Louis-Philippe Ier qui décide de l'ériger sur la place de la Concorde où « il ne rappellera aucun évènement politique ». L'opération, véritable prouesse technique, est réalisée le 25 octobre 1836 en présence de plus de 200 000 personnes.
V — Le Paris du baron Haussmann
Les transformations de Paris sous le Second Empire ou travaux haussmanniens constituent une modernisation d'ensemble de la capitale française menée à bien de 1852 à 1870 par Napoléon III et le préfet Haussmann.
Le projet a couvert tous les domaines de l'urbanisme, aussi bien au cœur de Paris que dans ses quartiers extérieurs : rues et boulevards, réglementation des façades, espaces verts, mobilier urbain, égouts et réseaux d'adduction d'eau, équipements et monuments publics.
Cette œuvre conditionne toujours l'usage quotidien de la ville par ses habitants.
Elle a posé le fondement de la représentation populaire de la capitale française à travers le monde en superposant au vieux Paris et à ses ruelles pittoresques un Paris moderne fait de grands boulevards et de places dégagées.
Dans tous les quartiers de larges voies sont créées ou transforméés pour ouvrir Paris à la circulation. Rue de rivoli, Boulevards Saint-Michel, Sebastopol, Magenta, St-Germain, Malesherbes...
Le quartier se réorganise complètement autour du nouvel Opéra : l'Opéra Garnier. Les monuments sont dégagés et restaurés : Paris devient la capitale du luxe et le centre d'attraction de l'Europe.
Haussmann détruit des pans entiers du tissu urbain parisien. Les vieux quartiers sont perçus comme des obstacles à la salubrité et au trafic.
Conciliant le social et l’esthétique, les travaux d'Haussmann, décrétés dès 1851, modèlent une ville nouvelle. Les voyages de Napoléon III à Londres et aux États-Unis les ont inspirés.
Ses travaux éradiquèrent l’insalubrité de certains quartiers ouvriers : les conditions de vie sont améliorées par le développement des transports, l’installation de l'eau courante, de l'éclairage au gaz ou la construction de trottoirs.
Deux nouveaux aqueducs assurèrent l’eau à tous les étages ; un réseau de six cents kilomètres d’égouts permit une évacuation des eaux usagées ; les halles centrales furent modernisées par les édifices de Baltard. Ils donnèrent aussi une certaine solennité à l'espace urbain : les ruelles du vieux Paris furent remplacées par de grandes artères qui offraient des perspectives majestueuses que des œuvres d’art, des statues, allaient orner.
La rue devenait un espace de circulation, un lieu public. De nouveaux squares étaient aménagés, sur le modèle de ceux que que l'Empereur avait admirés à Londres ; le terme « square » indique d'ailleurs l’origine. Haussmann en créa 21, les plus importants étant les Buttes-Chaumont et le Parc Montsouris. Les fortifications sont démolies et laissent place aux grands boulevards.
Il mit en place un urbanisme de régularisation, se réclamant d'un principe d'harmonie rationnelle, qui consistait à relier les bâtiments par de grandes artères. Les façades des immeubles répondaient à un souci de cohérence architecturale, pour laisser au premier plan un nouveau mobilier urbain — les bancs, les réverbères, les arbres, les kiosques, les larges trottoirs — qui attirait les promeneurs, invitait à la promenade — autant d’améliorations techniques qui rendirent la ville accueillante et agréable à vivre.
L'haussmannisation s'enracine dans la pensée des Lumières qui veut la ville libérée de ses murailles et ouverte à la circulation des produits et des hommes, de l'air et de la lumière.
Le Paris du baron Haussmann :
|
Rue de Paris, temps de pluie (1877) de Gustave Caillebotte |
Boulevard Haussmann |
On voit bien l'ouverture de nouvelles voies : l'axe boulevard Saint-Michel qui se poursuit avec le boulevard Sébastopol et la rue de Rivoli, ce qui rappelle le plan antique de Paris.
On note aussi le développement à l'ouest de Paris autour de l'Etoile.
Enfin, on remarque le caractère circulaire des percées.
VI — La Commune de Paris
La Commune de Paris est une période insurrectionnelle de l'histoire de Paris qui dura un peu plus de deux mois,
du 18 mars 1871 à la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871.
Cette insurrection contre le gouvernement, issu de l'Assemblée nationale, qui venait d'être élue au suffrage universel masculin, établit pour la ville une organisation proche de l'autogestion.
Elle est une réaction à la défaite française de la guerre franco-prussienne de 1870 et à la capitulation de Paris.
3'45 - 6'30
9'10 - 15'
40'34 plan de Paris
La mémoire de la Commune : 51'45
Après le siège de Paris de 1870 à 1871 et la capitulation de Sedan les évènements de la Commune entraînent la destruction de nombreux monuments.
La colonne Vendôme :
« La Commune de Paris, considérant que la colonne impériale de la place Vendôme est un monument de barbarie, un symbole de force brute et de fausse gloire, une affirmation du militarisme, une négation du droit international, une insulte permanente des vainqueurs aux vaincus, un attentat perpétuel à l’un des trois grands principes de la République française, la fraternité, décrète : article unique - La colonne Vendôme sera démolie. »
La colonne Vendôme :
« La Commune de Paris, considérant que la colonne impériale de la place Vendôme est un monument de barbarie, un symbole de force brute et de fausse gloire, une affirmation du militarisme, une négation du droit international, une insulte permanente des vainqueurs aux vaincus, un attentat perpétuel à l’un des trois grands principes de la République française, la fraternité, décrète : article unique - La colonne Vendôme sera démolie. »
La colonne Vendôme déboulonnée |
L'Hôtel de Ville en ruines |
L'Hôtel de Ville en ruines |
Barricade rue de Rivoli |
Le ministère des Finances, rue de Rivoli. Les ruines après l'incendie. Juin 1871 |
Rue du Faubourg Saint-Antoine. Barricade au départ de la rue de Charonne. Canons et communards. Vue prise dans l'axe de la rue du faubourg Saint-Antoine vers l'est. 18 mars 1871. RV-GP-XLIII-20. |
Louise Michel (1830-1905), révolutionnaire française. RV-LOUISE MICHEL 20520-7 © Bibliothèque Historique de la Ville de Paris |
Statue de Louise Michel à Levallois Perret |
Plan de Levallois Perret
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En 2004, le square en pied du Sacré-Coeur est appelé square Louise-Michel : deux symboles opposés de la Commune se font face.
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Le Sacré-Coeur construit en 1876 va devenir le monument expiatoire de la Commune.
chanson célèbre associée à la commune : "Le temps des cerises" ici par Yves Montand
VII — Les expositions universelles
La Troisième République poursuit les grands travaux d'architecture et de restauration. La ville ne cesse de s'étendre et un peu partout on voit apparaître une architecture moderne. C'est l'époque des Expositions Universelles :
L'Exposition universelle de Paris de 1889 est la dixième exposition universelle organisée. Elle se tient du 6 mai au 31 octobre 1889. Son thème est la Révolution française, dans le cadre du centenaire de cet événement. C'est pour cette exposition que la tour Eiffel est construite.
(cf. exposition de Shanghai en 2010)
"La Tour peut sembler digne de personnifier l'art de l'ingénieur moderne, mais aussi le siècle de l'Industrie et de la Science dans lequel nous vivons", estime Gustave Eiffel. La plateforme du premier étage est achevée dès avril 1888 ; une fois cet exploit accompli, le succès de la construction des étages suivants est garanti. |
"A 300 m, je ne trouve rien à écrire qui soit à la hauteur !" constate un visiteur dans le livre d'or du nouvel édifice. La Tour compte 1710 marches du rez-de-chaussée jusqu'au sommet. |
http://www.ina.fr/video/CAB8301052601
Pour l'exposition universelle de 1900 sont construits le Grand et le Petit Palais
Le Grand Palais en 1900
Le Grand Palais, monument parisien, est situé en bordure des Champs-Élysées, face au Petit Palais, dans le 8e arrondissement. Ses 77 000 m² abritent régulièrement salons et expositions prestigieuses.
Le « Grand Palais des Beaux-Arts » est édifié à Paris à partir de 1897, pour l'Exposition universelle de 1900.
« Monument consacré par la République à la gloire de l’art français », comme l'indique l'un de ses frontons, sa vocation originelle consiste à accueillir les grandes manifestations artistiques officielles de la capitale.
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Le Petit Palais en 1900
Le Petit Palais est un monument historique de France et musée des beaux-arts situé dans le VIIIe arrondissement de Paris, avenue Winston-Churchill, face au Grand Palais construit à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900 par l'architecte Charles Girault.
L'architecte avait conçu des espaces uniquement éclairés par la lumière naturelle, créant verrières, coupoles transparentes et larges baies.Le Petit Palais est organisé autour d'un jardin semi-circulaire. Les lieux d'exposition sont situés au premier étage, le rez-de-chaussée étant consacré à l'origine aux bureaux et aux réserves.La façade fait près de 150m de long, centrée par un porche monumental surmonté d'un dôme. Des colonnades doriques en ornent la face principale ainsi que le péristyle semi-circulaire de la cour intérieure.
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VIII — L'art nouveau
Style artistique et architecturale dont le représentant français le plus connu est
Hector Guimard.
Il se caractérise par ses lignes courbes et l'utilisation de motifs qui rappellent la nature, les fleurs, les insectes.
Les plus critiques l'appelaient le style "nouilles" à l'époque.
Il se retrouve dans le mobilier urbain dans les entrées de métro mais aussi dans l'architecture parisienne.
Hector Guimard.
Il se caractérise par ses lignes courbes et l'utilisation de motifs qui rappellent la nature, les fleurs, les insectes.
Les plus critiques l'appelaient le style "nouilles" à l'époque.
Il se retrouve dans le mobilier urbain dans les entrées de métro mais aussi dans l'architecture parisienne.
Au service du mobilier urbain
Métro Abesses |
Lampadaires d'Hector Guimard
Guimard et l'architecture
Hôtel particulier de Guimard, 52 rue la Fontaine |
Castel Béranger, 14 rue La Fontaine |
Restaurant 1900, 59 boulevard du Montparnasse |
Le style art nouveau évolue dans les années 20-30 vers le style "art déco" (arts décoratifs) que l'on retrouve dans certains monuments parisiens.
L'exposition universelle de 1937 : construction du Palais de Chaillot qui remplace le Palais du Trocadéro
Palais du Trocadéro 1900 |
Exposition universelle de 1937: les pavillons soviétique et allemand se font face
Esplanade du Trocadéro |
Paris et ses expositions universelles par Omusee
Le Trocadéro vu de la tour Eiffel |
Le Palais de Tokyo 1937
musée d'art moderne de la Ville de Paris, musée d'art contemporain
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IX — Les grandes réalisations architecturale de la seconde moitié du siècle
Beaubourg 1977
musée d'art moderne, bibliothèque, concert, cinéma...
Le centre est né de la volonté de Georges Pompidou, alors président de la République française, de créer au cœur de Paris une institution culturelle originale entièrement vouée à la création moderne et contemporaine où les arts plastiquesvoisineraient avec les livres, le design, la musique et le cinéma.
Les Halles : démolition du pavillon Baltard en 1971, pour créer le RER, inauguration des halles en 1979.
Pavillon Baltard 1874 actuellement à Nogent-sur-Marne |
La Canopée
Les grands travaux sous la présidence de François Mitterrand (années 1980)
La défense
L'opéra Bastille
La pyramide du Louvre
La bibliothèque nationale de France
Laisser sa marque, sa trace, son emprunte dans la ville et dans l'histoire.
Le président Chirac :
musée du quai Branly
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